Une fois par semaine, Iris publie sur une plateforme en ligne des activités pour ses élèves. 7 à 8 pages, sur un cahier numérique. C’est le quotidien de cette professeur des écoles stagiaire, depuis le début de l’école à la maison. “C’est surtout pour qu’ils n’oublient pas ce qui a été fait depuis le début de l’année et que la reprise ne soit pas trop difficile” précise-t-elle. Si certains parents sont très assidus et envoient même des vidéos et photos à cette maîtresse, il lui est impossible de savoir si tous les enfants suivent ses cours à distance. Iris remarque en revanche que deux parents ne se sont jamais connectés “ils n’ont pas accès au numérique” explique-t-elle.

Rapidement, l’école Patte d’Oie où elle travaille est contactée par Guillaume Chemineau, professeur relais école et précarités. Il cherche à joindre les enseignants pour leur proposer d’apporter leurs devoirs et activités à leurs élèves qui habitent dans les squats et bidonvilles de la ville. Iris accepte : “c’est plus parlant pour les enfants de voir leur maîtresse“. Elle raconte : 

Mon élève ne m’a pas reconnu avec le masque. Quand je l’ai baissé, elle a fait un grand sourire. Tous les enfants ont couru vers moi, ils étaient contents. Mais il a fallu qu’on leur dise de ne pas s’approcher, pour respecter les mesures barrières.

Celle qui n’avait jamais mis les pieds dans un squat, se rend maintenant compte des réalités de vie de son élève de moyenne section. Et de celles d’un autre enfant de l’école maternelle où elle travaille, à qui elle a également transmis les devoirs envoyés par sa maîtresse. Dans son petit tas de feuilles, Iris ajoute des coloriages.

Je ne suis pas entrée dans leur maison, mais déjà dehors, ça met dans le bain de leur vie. Ca permet de mieux comprendre l’enfant mais aussi de prendre les choses à coeur. C’est plus parlant, on se sent plus investie, détaille Iris.

Sa classe de moyenne section devrait reprendre le 25 mai. Iris a dû mal à envisager une reprise en faisant respecter aux enfants les gestes barrières. Les retrouvailles avec son élève n’ont duré que 15 minutes et déjà, l’envie d’enlever son masque l’envahissait. “Ca me semble impossible, mais on verra bien” conclut-elle.

Professeur relais école et précarités 

Quand nous avons sollicité Iris pour un article, elle a d’abord refusé, ne souhaitant pas parler d’elle et préférant mettre en avant Guillaume Chemineau. C’est ce professeur relais école et précarités qui lui a proposé de se rendre sur le lieu de vie précaire de l’une de ses élèves. Une démarche qu’il accomplit chaque jour, depuis 5 ans.

A Toulouse, ils sont trois au total à s’occuper de l’accompagnement scolaire des enfants en très grande précarité sur des zones d’habitats précaires ou illicites comme les squats, les bidonvilles ou encore le campements. Engagé comme professeur des écoles de l’enseignement catholique à l’école Saint Joseph La Salle, il s’occupe également de la médiation scolaire accompagnant les élèves les plus précaires dans les démarches administratives, d’inscription mais aussi en soutien scolaire “pour que ces enfants puissent avoir une place dans les écoles” rapporte-t-il.

Depuis le début de l’année scolaire, Guillaume Chemineau et ses deux collègues ont suivi 300 enfants, de la maternelle au lycée. En ce moment, ils sont 150 à recevoir leur aide. Depuis la crise du Coronavirus, les trois professeurs ont transformé leur mission au vue de l’urgence alimentaire :

Comme on connait très bien les familles, les endroits où elles vivent, on participe à la distribution alimentaire des associations. Cela nous permet aussi de pouvoir transmettre des documents scolaires. Si la continuité pédagogique est très compliquée à mettre en place pour les parents ordinaires, elle l’est encore plus pour ceux qui ne parlent pas français, n’ont pas de matériel ou dont les enfants sont en retard scolaire. On ne doit pas les abandonner.

Pour lui, transmettre physiquement les documents est un moment “très fort“. Encore plus si c’est l’enseignant lui-même qui les apportent. “C’est important de garder un lien direct avec les familles complètement en marge” remarque-t-il.

Guillaume Chemineau salue les initiatives des enseignants “ordinaires“, “qui ont développé des trésors d’invention pour rester en contact avec ces familles“. Ce vendredi 24 avril, les trois professeurs relais école précarités testent un dispositif expérimental : mettre en place une classe de 15 minutes avec tables, chaises et masques, dans un bidonville de Toulouse. L’idée étant d’aider les enfants à s’emparer des activités qu’ils doivent faire. 

‘La Salle en casa’. Bajo este lema, la comunidad educativa del colegio La Salle Fundación Moreno Bachiller mantiene y continúa la tarea docente con su alumnado en esta época tan adversa que nos ha tocado vivir. A marcha forzada y de manera repentina, profesores, alumnos y familias han tenido que esforzarse para que el aprendizaje, seguimiento y atención al alumnado no decaiga, o lo haga lo menos posible, teniendo en cuenta las dificultades que el distanciamiento físico y la no presencialidad implica.

Ahora más que nunca, la tecnología, aparatos electrónicos, plataformas digitales, en su caso, Sallenet, redes sociales, videoconferencias, videollamadas, grupos de whatsapp, video tutoriales y un sinfín de medios y términos tecnológicos les están facilitando y haciendo posible que el proceso de enseñanza y aprendizaje de sus alumnos y la continua relación-información con las familias se mantenga viva y activa.

“Somos conscientes de que no todos los alumnos tienen las mismas facilidades para acceder a la tecnología y, por tanto, llevar el seguimiento normalizado en las tareas planteadas para realizar en casa. Es por ello que la Fundación Moreno Bachiller ha tenido a bien facilitar a ese alumnado que cuenta con menos recursos, una tablet para que su acceso a la dinámica de teletrabajo no se vea mermada”.

El profesorado del colegio La Salle da las gracias a los alumnos y alumnas del centro y a sus familias por “el gran esfuerzo que están haciendo en la adaptación y mantenimiento en el contacto continuo tanto con sus profesores como en el proceso educativo”, señalan fuentes del propio centro lasaliano.

Según ha explicado el centro, la mayoría de alumnos utiliza las redes sociales para desconectar y contactar con sus amigos, por lo que el colegio ha decidido “convertirlas en aliadas” para promover la actividad física de forma divertida a través de una cuenta en Instagram.

Desde el 16 de marzo, cualquier persona puede acceder a este canal y hacer ejercicio físico en su casa, actividad que conlleva beneficios psicológicos y emocionales.

Al tratarse de un perfil abierto, toda la comunidad educativa, además de antiguos alumnos u otros centros educativos pueden beneficiarse del contenido.

Tras decretarse el confinamiento, el departamento de Educación Física de La Salle Santander comenzó a diseñar una estrategia para que los alumnos pudieran seguir con esta materia durante la cuarentena.

De lunes a viernes, Paloma, profesora de Educación Física, comparte dos publicaciones diarias en las que da la clase. Por las mañanas suele ofrecer una rutina de fuerza, trabajos aeróbicos o flexibilidad, con dinámicas fáciles y con opciones de adaptación según el nivel. Las tardes son más lúdicas, con retos o coreografías sencillas.

Además, cada miércoles se propone una actividad de interioridad, algo que el colegio trabaja de manera habitual, y que incluye ejercicios guiados de respiración, meditaciones sencillas y música relajante con un enlace que permanece durante una semana para el acceso libre.

Desde el inicio de esta crisis, el Grupo Scout Alborxí-La Salle de Paterna ha seguido estrictamente las recomendaciones del Gobierno y las autoridades sanitarias, animando a las personas que forman parte de nuestra organización a permanecer en sus casas, ante la grave situación sanitaria y social provocada por el virus COVID-19. 

Durante estas últimas semanas hemos visto cómo la creatividad y el trabajo en equipo de los educadores voluntarios, han permitido mantener vivo el Movimiento Scout y Lasaliano a través de actividades educativas online.

Como en cada Pascua, ya teníamos organizado el tradicional campamento de cuatro días, este año aún más especial si cabe al celebrar nuestro XX Aniversario. Desde el inicio de esta crisis sanitaria, decidimos cancelar todas las actividades presenciales para el centenar de niños, niñas y jóvenes de nuestra asociación. Con ello, se canceló también el Campamento de Pascua.

Gracias a la labor de todas las personas voluntarias, la capacidad de resiliencia para adaptarnos a las nuevas circunstancias y con el objetivo de seguir educando desde el ocio y tiempo libre, decidimos organizar el Campamento de Pascua Online a través de actividades, retos divertidos, reuniones y encuentros virtuales, formaciones…

Pequeños y mayores han podido disfrutar desde casa con danzas, juegos, talleres para trabajar las emociones, actividad de medio ambiente, de cocina, escape rooms, vídeo forum, …

Una de las actividades para los mayores de la unidad de “pioneros y rutas” consistía en “mirar más allá” y darnos cuenta de la realidad social que estamos viviendo y el preguntarse de qué forma podríamos prestar nuestra ayuda. Fruto de ello, cada uno escribió una carta de ánimo para los pacientes de hospitales que están ingresados a consecuencia del Covid-19.

Today, 23rd April, in Catalunya we celebrate the diada of Sant Jordi. It is one of the most special
days of the year, in which Catalans celebrate the festivity of our Patron Saint and, it is also the
day of roses and books. The tradition of giving roses and books to our loved ones usually fills the
streets of our cities and towns of stores, with authors, people and lovers. Sant Jordi is a symbol
of the values of love, friendship, coexistence and culture. It is also, since 1995, World Book and
Authors Rights Day by the UNESCO. At La Salle we usually celebrate it too. This year, however,
we will do it from our confinement.
The cult to Sant Jordi extended in Catalunya in the middle Ages, being Patron Saint since 1456.
According to the legend, the knight Jordi beat the dragon after a tough fight. From the beast’s
blood, caused by the iron of the sword, a rose bush was born, that will flourish profusely every
month of April. The tradition of giving a red rose to the women you love dates back to the XV
century, and since the start of the XX century we also give a book to the men we love.

Sant Jordi also coincides with La Salle Festivities, baptized as “ConfinaFest” this year, and which
will last all week. A good number of students, with the help of the teachers have voluntarily
organized a range of activities with open participation for all the members of the university
community. Thank you to the enthusiasm and proactivity of Campus entities we can celebrate
our Festivities despite the circumstances.
The proposed activities go from photography challenges to sports activities, dance and cinema
forums. We celebrate the Festivity of Saint John Baptist de La Salle, remembering the most
important milestones of his life. We will have time for reflection. Educators, students and alumni
will share reflections with their peers about the situations they have had to face because of the
Coronavirus pandemic. It is important to remember that, despite our isolation, we are not alone.
The ConfinaFest will finish on Friday with the traditional joint dinner, virtual this time.

These days, we will remember, that together we beat harder.
Happy Sant Jordi!

Josep Santos