Après Madagascar (3 années), le Mexique (3 années), il a posé son sac à Coporaque, un village de 500 âmes, à 3 heures de la ville d’Arequipa, il y a 9 ans. Aujourd’hui, marié à Mila et papa d’un petit garçon, il y mène nombre de projets humanitaires avec les habitants et certains bénévoles qui font le déplacement (1 ou 2 mois) pour bâtir une serre, une crèche ou encore une « maison culturelle ».
Ce dernier projet lui tient à cœur car il s’agit d’un endroit qui tient de la bibliothèque (avec ordinateurs) mais aussi de lieu de réunion et de convivialité. Les maîtres mots, pour Steven, tiennent en quelques verbes déclinés, avec passion, au quotidien : « s’adapter, s’informer, écouter et s’engager ». Ce florilège se conjugue aussi avec la nécessité du travail : directeur d’une agence de voyages « solidaire », il organise des circuits de deux ou trois semaines, hors des sentiers battus, et cela marche bien !
Devant la classe de 1ère ES 2, Steven a montré, via un diaporama, son village, ses actions de solidarité mais aussi son travail sur les hauteurs de l’Altiplano ou sur les rives du lac Titicaca. Les élèves ont apprécié ce voyage au pays des condors et des canyons vertigineux. L’échange qui a suivi a été riche d’enseignements et les questions nombreuses. Petite halte pour ce bourlingueur (à vingt ans, il avait, en auto-stop fait Rennes – Istanbul), il repart, début février, pour son village de Coporaque, où il prendra de la hauteur (3500 mètres d’altitude) et poursuivra les nombreux projets qui l’animent. « Hasta Luego ! ».
Kristian Gonidec