L’ECAM, UNILASALLE, ESAIP et L’ISFEC LaSalle Mounier en séminaire a Rome
Le 18 et 19 mai 2017, une vingtaine de professionnels de l’éducation lasallienne directeurs, enseignants chercheurs, administratifs des trois structures d’ingénierie (ECAM Lyon, UniLaSalle Beauvais – Rouen, ESAIP Angers) et de l’ISFEC LaSalle Mounier (Paris) se sont retrouvés au sein de la Maison Généralice à Rome. Deux jours pour phosphorer sur la manière d’insuffler et de vivre l’esprit lasallien avec et pour nos jeunes estudiantins.
Jérôme Colin de Beauvais et Lydie Bouillet de Lyon ont introduit le séminaire par une projection vidéo de jeunes apportant des témoignages sur leur vie d’étudiant. Cette génération connectée représente « certes » 30% de la population mais 100% de notre avenir ! Il est essentiel de veiller à l’épanouissement de chacun d’entre eux aussi bien dans une transmission du savoir que les aider à trouver sens à leur vie. Pour Antoine Beland (responsable des jeunes lasalliens dans le monde) l’homme, la femme doivent se sentir unique, responsable et utile dans la société et le but de nos écoles est d’aboutir à ces attentes du mieux possible.
Selon le Frère Jacques d’Huiteaux en charge de l’enseignement supérieur pour la France la fraternité est une façon de saisir ces valeurs pédagogiques. Il n’y a pas de fraternité sans égalité professeurs/apprenants, elle doit se traduire par un même objectif, un même chemin pour l’un, donner un savoir et pour l’autre l’acquérir. Pour que cela fonctionne « les deux sont actifs, l’éducation est la rencontre de deux libertés respectables et cela peut marcher que si les deux s’accordent… ». On notera qu’un apprenant de cet âge possède d’ores et déjà de solides connaissances qui viennent réduire les écarts maître/élève.
Le Projet Educatif Lasallien n’est pas un mode d’emploi mais une source d’inspirations, d’intuitions qui permettent d’élever un jeune jusqu’à sa maturité. A nous, éducateur de se l’approprier de le faire évoluer et l’adapter avec conviction à notre public. C’est sur ce dernier point que les participants ont longuement échangé avec le Frère Gustavo Ramirez Barba Conseiller Général à Rome.
L’ouverture de nos écoles françaises à l’international est une opportunité supplémentaire pour éduquer nos jeunes à l’interculturalité, l’inter-religieux et à l’altérité. Présents dans 79 pays les lasalliens ont créé des passerelles qui permettent d’aller à la rencontre de l’Autre. Ne plus appréhender de franchir le pas, de se laisser porter et faire confiance tels sont nos enjeux à développer pour apporter « notre la part du colibri » et œuvrer pour un monde meilleur encore.
Lionel Fauthoux