Frère Robert Schieler Accueillis à Athis-Mons, Une Histoire

Le Frère Supérieur Robert Schieler poursuit sa visite en France en allant à la rencontre de la maison de retraite des Frères d’Athis Mons (91). Accueilli chaleureusement par l’ensemble des Frères et notamment Nicolas Capelle Frère directeur de la maison, qui a introduit la journée en présentant l’histoire de la maison.

En 1883 les frères achètent le château d’Ozonville, (demeure de Valentin Conrat – fondateur de l’académie française). Ce bien prévu pour abriter le supérieur général et son conseil servait également pour la formation des frères et pour les retraites spirituelles des jeunes des écoles de Paris. Initialement installées rue Oudinot à Paris. C’est de cette maison que le Frère Exupérien crée en cette même année la société St-Labre, pour des jeunes chrétiens en activité. L’année suivante (1884) création du premier syndicat chrétien, puis en 1927 création de la Joc en France. Le Fr Exupérien est enterré dans cette maison. La maison devient centre de formation, noviciat et sous l’impulsion du Frère Patrice Marey un centre de pastorale Scolaire. La maison devient enfin maison de retraite.

A l’issue de cette présentation le Frère Robert Schieler s’est réjoui de vivre ce temps fort auprès des Frères d’Athis Mons et a souligné avec fierté son attachement à ces lieux chargés d’histoire.

A son tour, le Frère Supérieur Général s’est adressé à l’assemblée :

Nous avons souligné l’année dernière le cinquantième anniversaire du 39eChapitre Général et la publication de la Déclaration; cela nous fournit l’occasion de faire une pause et un moment de réflexion. Plusieurs d’entre vous étaient jeunes Frères ou dans la fleur de leur vie de Frères il y a cinquante ans ! Ce fut une époque pleine d’espérance. Ce fut aussi un temps marqué par des défis à relever, tant dans la société, dans l’Église et dans l’Institut que dans nos propres vies.

Les Frères plus âgés se souviendront sans doute des défis qu’a dû relever l’Institut au cours de ces cinquante dernières années ; ce fut un demi-siècle marqué par une recherche intense de nouveaux moyens pour annoncer avec joie l’Évangile et pour revigorer la vie communautaire. Dans la société, alors que des traditions culturelles et des pratiques religieuses qu’on croyait éternelles perdaient de leur importance, de nouveaux paradigmes faisaient leur apparition. Au milieu de la montée de la sécularisation et de la postmodernité, ressenties avec plus d’acuité ici en Europe, l’Institut renouvela son engagement en faveur du service éducatif des pauvres, de la catéchèse et de l’évangélisation, du caractère laïc de l’Institut ainsi que de la promotion de l’association lasallienne. Merci, Frères, pour avoir été les architectes de ce renouveau !

Les beaux jours, comme aussi lors des temps orageux, vous, Frères,  voués au Christ, au Royaume. Votre fidélité continue à être un témoignage important de la vitalité toujours actuelle de l’Institut. Vous m’avez personnellement inspiré ! J’ai rejoint les Frères en 1968, un an après la publication de la Déclaration. Ce fut un temps d’exode important, alors que de nombreux Frères quittaient l’Institut. Mais vous, vous y êtes restés. Vous êtes restés pour affronter dans la foi les défis de la sécularisation qui caractérise aujourd’hui tout le continent européen. L’Institut vous est redevable de votre fidélité. Voilà pourquoi le premier mot que je vous dis est celui de gratitude…

Tout en observant avec les yeux de la foi la réalité des changements démographiques rapides, nous nous demandons ceci : quel est le message de Dieu pour nous dans tout cela? Reconnaître ces changements et leur donner une réponse dynamique peut assurer la vitalité de notre mission. Est-ce que nous faisons assez confiance à Dieu, à nous-mêmes et à nos Frères pour faire en sorte que ce changement démographique contribue à la gloire de Dieu?

L’Évangile, l’Église et l’Institut, ainsi que notre monde globalisé, nous envoient des signes clairs que nous devons aller au-delà de nos frontières afin d’apporter la Bonne Nouvelle et une éducation humaine et chrétienne aux jeunes, spécialement aux pauvres. Frères, dans ce contexte, il nous faut reconnaître et accepter l’importance d’aller au-delà de nos Régions, de nos Districts, de nos Délégations et secteurs afin d’assurer le bien spirituel et physique du peuple de Dieu, incluant chacun de nous et tout l’Institut. Nous sommes appelés à aller plus loin que nos compréhensions et nos pratiques locales et à apprendre les uns des autres. La compassion chrétienne nous pousse vers le partage réciproque de nos aspirations, de nos désirs et de nos craintes…

Le Chapitre Général a présenté dix façons d’aller au-delà des frontières. Je vous rappelle les quatre suivantes, pour votre propre réflexion

– Aller au-delà des frontières de notre propre âge officiel de la retraite afin de nous consacrer à du travail volontaire au profit des plus vulnérables.
– 
Aller au-delà de nos propres frontières d’intérêt personnel afin de mieux servir la communauté.
– 
Aller au-delà de nos frontières de consommation afin de créer un monde qui soit plus  habitable, plus juste et en solidarité avec les autres.
– Aller au-delà de nos propres frontières de découragement pour aller vers un lieu d’espérance consacré au plan de salut de Dieu.

Frères, je vous remercie de vos vies de témoignage, de service et de communion. Vous avez su inspirer nos Frères plus jeunes, nos Partenaires lasalliens, nos étudiants, nos élèves et l’ensemble de la famille lasallienne.  S’il vous plaît, faites encore davantage en incitant de jeunes hommes à « venir et à voir » nos vies fraternelles, espérant qu’ils songeront à devenir comme nous membres de l’Institut.

Après un repas fraternel, le Frère Robert a fait une visite au cimetière d’Athis-Mons dans lequel se trouve la tombe des frères Supérieur et assistant français qui ont animé et gouverner l’institut pendant plus de 200 ans. Un temps où l’on ressent la continuité de l’histoire et dans un même temps un défi à relever pour la pérennité du charisme lasallien.

Frère Bruno Daguin

Frère Robert Schieler Supérieur Général accueilli au Loquidy de Nantes

Mardi 9 janvier 2018
Une visite rythmée et très riche à Saint-Joseph du Loquidy La Salle pour le Frère supérieur général Robert SCHIELER.
C’est le projet tutorat, présenté par un professeur, qui a d’abord retenu l’attention de la délégation. Plus de 130 lycéens de 1ère et Tle qui accompagnent 130 collégiens sur leurs temps libres. Belle réussite de fraternité. Un débat a eu lieu entre 10 tuteurs et 10 « tutorés » en présence du Frère Robert. La conclusion du Frère supérieur général a été très remarquée :
« Comme St Jean-Baptiste de la Salle ce n’est pas un professeur et un élève, mais un grand frère et un petit frère qui travaillent ensemble. Vous êtes fidèles à cette relation fraternelle »


Puis rencontre avec des lycéens qui étaient en stage d’immersion en Espagne. Ils arrivaient du collège La Salle à St Jacques de Compostelle. L’ouverture internationale du réseau La Salle s’est poursuivi avec le témoignage de trois lycéennes, dans un anglais parfait sur le séjour en Jordanie (La Salle à Amman).
Dernière étape avec l’équipe pastorale en présence de 10 lycéens. Cette visite s’est terminée en chanson et musique, le tout orchestré par Maylis HOUEL (élève de Terminale). Puis direction vers la communauté de Blain pour la délégation.
Visite rythmée, dans un grand climat de simplicité.
Bref une visite d’un Frère.

La Direction du Loquidy

Frère Robert Schieler Supérieur Général à la rencontre des 3 communautés de l’Ouest

Il était 11h30, ce mardi 9 janvier 2018, lorsque des représentants des 3 communautés, Angers, Nantes et Blain, ont accueilli le Frère Robert Schieler sur le seuil de la Maison de retraite. Il était accompagné par le Frère Aidan Kilty, Conseiller général et du Frère Etienne Le Chapelain, Visiteur auxiliaire

La simplicité spontanée du Frère Supérieur établit aussitôt une relation de chaleureuse fraternité. La messe s’en est suivie, marquée par la ferveur des chants et la joie de nous retrouver ensemble sous le regard du Christ. L’apéritif permit au Frère Robert de saluer chaque Frère personnellement. Parmi les invités figuraient le clergé paroissial, Mme Jannin, Responsable de l’Administration de la Maison, Mr François-Xavier Sigaut, Directeur du collège La Salle-St Laurent, Mme Colette Allix responsable de la tutelle régionale.

Nous étions 50 autour des tables de la salle à manger pour partager un repas finement préparé par notre équipe de cuisine.

Le temps a passé très vite. Toutefois le F.Robert nous a adressé la parole au cours d’un entretien dans la salle de communauté. Plusieurs questions lui furent posées touchant notamment à l’avenir de l’Institut compte tenu de la diminution numérique des frères. Ses réponses furent chargées d’espérance tant il percevait la diversité des formes d’associations qui se constituent à travers le monde, toutes animées par un ardent désir de poursuivre la mission auprès des jeunes, selon le charisme du Fondateur.

L’impératif des horaires pour le retour vers Paris mit fin à cette rencontre dont chacun gardera le souvenir d’un moment fraternel et joyeux.

Frère André Launay

Bélgica: Coro de niños “de lustige heivinken” – 56 años de historia

Bélgica: “Coro de niños “de lustige heivinken” – 56 años de historia

El coro de niños “De Lustige Heivinken” fue fundado en 1930 por el Hno. Majoor (Arnold Bijnens) en la escuela de San Juan en la ciudad de Waterschei (Bélgica). La mayoría de los alumnos de la escuela eran hijos de mineros del carbón.

Pronto, aquel coro de niños se hizo muy popular actuando en toda la provincia de Limburg e incluso en Radio K.V.R.O., del Instituto Nacional de la Radio. Diversos artículos de prensa de entonces afirman que aquellos niños encantaron y emocionaron a sus audiencias con conciertos musicales que ofrecían gran variedad de actuaciones incluyendo el canto, la declamación…, Incluso, durante la Segunda Guerra Mundial, ofrecieron conciertos en numerosos lugares. En 1945 el Hermano Majoor fue enviado a la comunidad de Bilzen y el Hermano Michel (Jozef Stuer) se hizo cargo de la batuta. Su trabajo consistió, sobre todo, en cantar durante las celebraciones litúrgicas y, aunque fue por un corto tiempo, aseguró la continuidad del coro.

En 1950, el Hermano Arnold (Camiel Van Den Eeckhout) fue transferido a Waterschei. Además de enseñar como profesor, fue el líder de ‘Chiro’ (un movimiento juvenil), el responsable del club hortícola local y el nuevo director del coro. ¡Todas estas tareas las realizó con un gran corazón!

Durante 27 años, demostró ser una persona altamente motivada, un maestro competente y apasionado, un compañero muy estimado y un director de coro excepcional. Bajo su inspirador liderazgo, el coro de niños “De Lustige Heivinken” adquirió un gran renombre tanto en Bélgica como en el extranjero. El 25 de septiembre de 1977 el Hermano Arnold moría repentinamente. ¿Sería éste el final de aquel famoso coro de niños?

Afortunadamente, Jaak Jacobs, un antiguo corista, se ofreció a dirigir el coro junto con Moniek Draelants y Gilbert Bongaerts, quienes, durante muchos años, habían sido colaboradores cercanos del Hermano Arnold. Ellos, continuaron dirigiendo el coro durante 9 años más, de acuerdo con la visión y el espíritu del Hermano Arnold. Durante ese período, el coro produjo e interpretó 2 musicales, grabó 3 LPs, hizo 3 giras de conciertos por toda Bélgica y otras 3 giras en el extranjero durante las vacaciones.

El impacto social, pedagógico y musical del coro desde 1930 hasta 1986 no tiene precedentes en la región minera de Genk, situada en la provincia de Limburg ni en toda Bélgica. Incluso internacionalmente, el coro de niños llegó a jugar un relevante papel.

Aspectos más destacados de los 56 años de historia de este coro de niños lasalianos:

  • Más de 1.000 conciertos.
  • Ensayos casi a diario para practicar un repertorio en constante renovación.
  • Un nuevo uniforme cada 6 años.
  • 35 conciertos y giras de vacaciones en el extranjero (Italia, España, Francia, Alemania, Checoslovaquia Polonia, Gran Bretaña, Córcega, Holanda, Suiza, Austria, Yugoslavia … )
  • Logro de premios en concursos de alto nivel.
  • Invitación a cantar ante el rey en el palacio real.
  • Retransmisiones por radio y televisión en Bélgica y en el extranjero.
  • Grabación de 13 LPs y 9 singles.
  • Concesión del disco de oro en 1969.
  • Medalla de la UNESCO y medalla de Schubert.
  • En 1969, cada miembro del coro recibió una medalla personalizada de “Pro Música”, la primera entregada en Bélgica.

Aproximadamente 950 niños de la zona minera de Genk fueron miembros del coro a lo largo de su historia. El número de coristas variaba entre 35 y 120. Genk era una ciudad multicultural en la que aquel coro, en el que había niños de más de 15 nacionalidades diferentes actuó como un sistema socializador: mientras ensayaban, actuaban y viajaban juntos, los niños aprendían a vivir unidos en un contexto multicultural. Todos estaban inmersos en un ambiente de atención, disciplina, esfuerzo y amistad de unos para con otros. Aunque ninguno tenía educación musical, en la prensa nacional se los llegó a comparar con el coro de niños de Viena.

Además de la excelente educación brindada por los Hermanos de las Escuelas Cristianas, los niños se beneficiaron del esfuerzo que los Hermanos ponían en el desarrollo integral de cada niño individualmente: aprendizaje, habilidades, desarrollo cultural, espíritu religioso y deportivo… Todo ello contribuyó a crear amistades para toda la vida pero, especialmente, como hijos de mineros del carbón, aquellos niños se sentieron importantes, apreciados y felices.

En el mes de septiembre de 2017 se celebraron 40 años del fallecimiento del Hermano Arnold. (Ya no existe la escuela de los Hermanos en esta ciudad) Gracias particularmente a los señores Gilbert Bongaerts, Moniek Drealants y Ward Vanhengel se montó en el salón del “Casino Modern” de Genk  una impresionante exposición de fotos ampliadas, grabaciones  musicales, videos, diplomas, premios, uniformes y muchos otros objetos de la historia del coro. Numerosos antiguos alumnos acudieron al cementerio de los Hermanos en Bokrijk a orar y dar gracias a Dios por la vida de quienes educaron. Varios ministros del gobierno de Flandes, el alcalde de Genk y otras autoridades participaron en sesiones académicas muy bien organizadas. Todos expresaron su admiración por la labor de aquella escuela lasaliana en la educación de los hijos de los mineros, que fueron capaces de cantar como los ángeles.

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