Lasalliens francophones – Projet triennal

Contexte de départ. Tout le monde s’accorde à dire que seule la pratique d’une langue en permet l’acquisition. Or, force est de constater que les élèves des établissements francophones du Liban, plus exactement la majorité d’entre eux, ne communiquent en français qu’en classe de français. Même là, la communication est minimale puisque les 6 ou 7 périodes hebdomadaires consacrées à l’apprentissage de cette langue sont en fait consacrées presqu’exclusivement à l’apprentissage de la grammaire, de l’orthographe, des genres et des types de textes. Où donc et quand ces élèves peuvent-ils pratiquer cette langue qu’ils apprennent ? C’est dans ce contexte qu’est née l’idée de transformer l’établissement en un environnement francophone où tout se dit en français, depuis les affichages et les circulaires jusqu’aux leçons de math et de sciences en passant par celles de géographie, de chant et de théâtre.

Démarrage du projet._ En mai 2015, trois établissements lasalliens du Liban ont accepté de s’engager dans un projet proposé par le CPLL et qui avait pour principal objectif de faire de ces établissements, en trois ans, des environnements francophones. De mai à juillet 2015, le projet a été finalisé dans ses grandes lignes et le budget en a été assuré grâce à l’implication des établissements eux-mêmes, au soutien de l’Institut des Frères des Écoles Chrétiennes et de l’Œuvre d’Orient. Il a démarré en septembre 2015 et a été clôturé le 20 mars 2018. Cependant, ce projet a donné naissance à un partenariat lasallien franco-libanais qui perdure et ne cesse de se développer d’une année à l’autre.

Les grands axes du projet

  1. Enseigner la géographie en français à partir du CE1 (ou EB2).
  2. Instituer une heure hebdomadaire consacrée au théâtre et au chant en français.
  3. Instituer régulièrement, en entente avec un établissement lasallien de France, des séances d’échanges virtuels via Skype entre les groupes classes.
  4. Inscrire à des cours de langue tous les enseignants des disciplines non linguistiques (math, sciences, sport, etc.) qui en expriment le besoin et leur assurer des séjours d’immersion linguistique dans les établissements lasalliens de France.
  5. Favoriser la lecture et la documentation en français en développant les Centres de documentation et en y assurant une animation motivante.
  6. Organiser en juillet une colonie francophone de jour.

Résultats chiffrés obtenus en 3 ans

  1. Dans chacun des 3 établissements concernés, 102 périodes de géographie et de 102 périodes de chant et de théâtre ont été assurées en français à chaque promotion d’élèves du CE1 (ou EB2) à la 6e (ou EB6).
  2. 8 séances d’échanges virtuels ont été organisées avec des groupes d’élèves de France.
  3. 21 enseignants ont profité chacun de 3 semaines de séjour linguistique et professionnel en France.
  4. 58 enseignants des disciplines non linguistiques ont obtenu le diplôme DELF-B2, diplôme certifiant du niveau de langue requis pour enseigner en cette langue.
  5. 4 enseignants ont obtenu le DELF-C1 et 6 ont passé avec succès le concours de correcteur DELF.
  6. Plus de 120 élèves ont obtenu leur DELF A2.

D’autres résultats

  1. Aux yeux des élèves, le français est associé à des moments agréables et à l’épanouissement personnel. Il est de moins en moins vu par les garçons comme une langue dévirilisante.
  2. Cette langue est davantage présente dans l’établissement et les élèves participent davantage aux activités francophones, notamment celles organisées par l’Institut français de Beyrouth.
  3. Il y a davantage de collaboration entre les enseignants de français et ceux des autres disciplines.
  4. Les démarches entreprises dans le cadre de ce projet ont permis aux 3 établissements susmentionnés d’obtenir le LabelFrancÉducation.
  5. Ce projet a intensifié la collaboration d’une part entre les établissements lasalliens du Liban qui y sont impliqués et, d’autre part, entre ces établissements et l’Institut français de Beyrouth.
  6. Ce projet a favorisé l’institution d’un véritable partenariat avec les établissements lasalliens de France. Ayant senti l’effet hautement bénéfique des échanges entre leurs éducateurs, mais aussi entre leurs élèves, les responsables lasalliens des 2 côtés de la Méditerranée s’engagent de plus en plus dans ce partenariat comme le montre ce tableau.


Accueil de Lasalliens libanais en France

Accueil de Lasalliens français au Liban
2015-167 éducateurs des 3 établissements engagés dans le projet initial
2016-177 éducateurs des mêmes 3 établissements
Le directeur du Pôle éducation de France accompagné de 5 chefs d’établissements
2017-1810 éducateurs de 6 établissements lasalliens différents
7 éducateurs provenant de 5 établissements différents
2018-19-8 éducateurs de 5 établissements-1 groupe d’élèves de 2de du C. du Sacré Coeur
6 éducateurs provenant de 4 établissements-1 groupe d’élèves de 4e (EB8) de St Laurent-Blain
2019-20 Prévisions :-10 éducateurs de 6 établissements différents-2 groupes d’élèves du C. Notre Dame et du C. du Sacré Cœur
Prévisions :-Nombre d’éducateurs pas encore précisé-1 groupe d’élèves de 1re de St Joseph-Pruillé le Chétif

Samir Hoyek-Chef de projet, Liban

Brother Paul McAuley, F.S.C.

Brother Paul McAuley, F.S.C.

The Institute of the Brothers of the Christian Schools communicates and laments the death of our Brother Paul McAuley, who was found dead on Tuesday, April 2, at the Intercultural Student Community “La Salle” in Iquitos, Peru, where he worked for more than 10 years.

Brother Paul McAuley, president of the Loretana Environmental Network and advisor to the Peruvian Amazon Student Organization, was a well-known defender of the environment, fully identified with the reality of the Loreto Region and the problems of Indigenous Peoples. He was born in England in 1947. He moved to Peru in 1995 and, from the beginning, he was incarnated in various works in favor of the neediest in Lima, Moyobamba and Iquitos.

We have been informed that the Peruvian authorities are investigating the circumstances of his death. We are waiting for more information.

We feel united with the Peruvian church, with the Bolivia–Peru District and with all the Lasallians.

May he rest in peace!

Brother Jorge Gallardo de Alba, F.S.C.
Vicar General

A LASALLIAN SAINT FOR MALTA – BROTHER LOUIS CAMILLERI, FSC

A LASALLIAN SAINT FOR MALTA – BROTHER LOUIS CAMILLERI, FSC

On Sunday, 31 March 2019, in the splendid Cathedral of St. John the Baptist in Valletta, the process of beatification and canonization of Brother Louis Camilleri, FSC, began.

 Brother Louis was born in Zurrieq, Malta on 1 September 1923. When was 17 he entered the Institute of the Brothers of the Christian Schools in Beziers, France for the postulancy, novitiate and scholasticate. On Easter Sunday 1948 he pronounced final vows and returned to Malta and De La Salle College, Vittoriosa.

In July 1971, he moved to Stella Maris College, Gzira, where, the following year, he was appointed Sub Director. In early 1980 he was named provincial for Malta. Later on he founded the Malta branch of “Signum Fidei” and was moderator for this branch until the end of his life on 29 May 2011.

The reputation for holiness, which Brother Louis already possessed in his lifetime, has been spreading ever more since his death. The servant of God already has a multitude of devotees not only in Malta, but also in other countries where the Brothers of the Christian Schools dedicate themselves to the ministry of human and Christian education.

Brother Louis’ great love for the young to whom he devoted his whole life, his numerous good works, his unlimited trust in Providence, and his great virtues  have aroused the admiration of all those who knew him and have attracted young people to be part of his religious institute.

The canonization of Brother Louis will help to keep alive his spirit of service to young people and will serve as an example and model for those who seek a way to give meaning to their lives.

L’avventura educativa di De La Salle in un musical

Un musical, “Toucher les Coeurs”, completamente originale, testo e musiche, sul fondatore dei Fratelli delle Scuole Cristiane, san Giovanni Battista De La Salle. È lo spettacolo che va in scena domani, giovedì 28 marzo, alle 21 all’Istituto De Merode di piazza di Spagna, con repliche gratuite (su prenotazione) il 29 marzo alle 21 e il 30 alle 17. A promuoverlo, il laboratorio teatrale “il quadriportico”, del Collegio San Giuseppe – Istituto De Merode, in occasione del tricentenario della morte del santo patrono degli educatori. Gli autori sono Matteo Bellagamba, ex-alunno, che ha scritto il copione, e Andrea Stocchino per le musiche. 40 gli attori, dagli 11 ai 50 anni, con uno staff sperimentato di registi, attrezzisti, scenografi, coreografi, costumiste, tecnici, tutti del laboratorio. Una lettura senza vecchi stereotipi, con fantasia e un pizzico di follia, che ripropone con vigore e fedeltà l’entusiasmo delle origini.

Nello splendore della Francia del Re Sole, in pochi si accorgono della miseria in cui vive la maggior parte della popolazione o si interessano dell’ignoranza in cui vengono lasciati larghi strati sociali. La situazione è ancora più grave per i fanciulli, lasciati in mezzo alla strada o avviati al lavoro senza nessuno scrupolo, spesso sfruttati e maltrattati. I casi strani della vita portano un giovane di una famiglia di media nobiltà, già avviato verso una promettente carriera ecclesiastica e magistrale, a occuparsi di scuola e di educazione. Senza rendersene neanche conto, dà così inizio al movimento che porterà alla nascita della scuola moderna. Affrontando incomprensioni, accuse, crisi, riesce a radunare intorno a sé un team di maestri, che, sfidando i tempi, dà origine alla scuola popolare.

Un lavoro serrato, per Bellagamba, dalla lettura delle biografie alla visione del film, allo studio delle lettere messe a disposizione dalla Curia Generalizia dei Fratelli delle Scuole Cristiane. «Sono rimasto profondamente colpito dal pragmatismo di De La Salle. Un vero professionista dell’educazione. Intercettava i problemi e offriva soluzioni concrete generando cambiamenti epocali: dall’insegnamento del francese al posto del latino all’organizzazione degli alunni in classi, alla modifica dell’orario scolastico, Docenti come educatori, testimoni di fraternità e guide spirituali. Si spende in prima persona contro il lavoro minorile creando le scuole a indirizzo tecnico, commerciale e professionale. Indica persino la distanza adatta dal banco e con quale postura non stancare i ragazzi. Sul disturbo dell’attenzione, oggi così frequente, già nel 1700 suggerisce pause tra una lezione e l’altra e dinamiche per il coinvolgimento dei ragazzi meno attenti».

Le musiche e le canzoni, dal sapore rock, mettono in evidenza l’energia spirituale e umana che guidava De La Salle ma anche i suoi drammi, le decisioni coraggiose, i dubbi. Non mancano i momenti lirici, nei quali si vuole sottolineare il soffio dello Spirito e la presenza di una mano provvidenziale che guida gli eventi. «Lo spettacolo ha richiamato l’entusiasmo degli alunni e la voglia di partecipare anche da parte di ex-alunni del De Merode», sottolinea il direttore fratel Alessandro Cacciotti. «Una provocazione nata per gioco, divenuta cammino di conoscenza e comprensione di un carisma vivo, dono prezioso». Lo conferma anche Valentina, 16 anni, parte del cast, che parla di «un’esperienza meravigliosa. Musiche davvero coinvolgenti per un tema importante, godibile da chiunque. Il testo mi ha colpito poiché esprime concetti profondi che portano oltre il mero racconto biografico».  Per Vittoria, 11 anni, «è giusto fare uno spettacolo sul fondatore. Sono stata molto felice di recitare con ragazzi anche più grandi di me – aggiunge -. La sua storia mi ha insegnato molto. Credo che De La Salle abbia fatto un gran lavoro migliorando le scuole e aiutando i bambini poveri. Se è stato difficile per noi attori rappresentarlo non posso immaginare quanto lo sia stato per il vero De la Salle vivere tutto questo».

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