Abris à insectes-La Salle Nicolazic

Tous rassemblés, le jeudi 9 janvier,  dans la salle de motricité, avec l’aide de Thomas et Mélanie, les CE2 ont participé à  plusieurs ateliers pour fabriquer les abris à insectes.

Scies, marteaux, clous et ……..gants de protection !! Tout y était pour faire de beaux abris pour la résidence Maréva et l’école. Nous les terminerons en classe avant de les offrir aux mamies à l’occasion d’une prochaine rencontre.

Remise des prix du concours des ponts spaghettis – La Salle Bourges

Voici le résultat du concours de ponts en spaghettis (voir photos):
Premier: le pont numéro 4 (Elsa, Janna et Nesrine); deuxièmes ex aqueo les ponts 8 et 10 (Syléa, Théoxane, Soukayna, Camille et Inès); quatrième le pont 7 (Jacky et Thomas); cinquième le pont 3 (Océane et Solène); sixième et septième les ponts 5 et 9 (Alicia, Ilona, Maxime, Nicolas et Nicolas) et les trois huitièmes les ponts 1, 3 et 6 (Etienne, Evrard, Henri, Grégoire, Guilain, Noémie, Amel et Chemcy).
Bravo à tous les élèves.

« LE POUVOIR DE CHANGER LES CHOSES EST DANS NOS MAINS » MARGOT, VOLONTAIRE LASALLIENNE

Margot s’apprête à s’engager en volontariat avec le réseau La Salle à Scampia. Interview d’une jeune femme décidée et tournée vers les autres.

Margot, qui es-tu ?

Je suis une jeune-fille de 18 ans, née à Angers et je viens d’obtenir mon BAC Économique et Social au Lycée  Sacré-Cœur La Salle. Je suis passionnée depuis ma petite enfance de danse, de musique, d’art plastique…   Ayant été élevée par des parents artistes musiciens mais également travaillant dans la relation d’aide, cela a développé chez moi le plaisir de l’échange et le goût de la communication ainsi que la possibilité de découvrir la « différence » entre les êtres selon leur origine et leur culture. J’ai toujours voulu aider les autres, j’ai ainsi eu différentes expériences dans des projets solidaires et  citoyens. De plus mes différentes découvertes culturelles ainsi que mes pratiques artistiques m’aident beaucoup sur le plan personnel par le développement de ma créativité mais aussi et surtout par le plaisir que cela m’apporte. J’y trouve une belle énergie et un moteur qui donne sens à ma vie.

Quelles sont tes motivations pour mener ce projet et qu’attends-tu de cette expérience ?

Tout d’abord, je souhaite prendre une année sabbatique afin de donner plus de sens à ma vie. Comme je prévois de travailler dans des organisations humanitaires, cela peut aussi m’aider pour mon futur travail. Je voudrais voyager, découvrir un autre pays avec ses coutumes, ses habitants, sa langue. Cela pourrait être une excellente occasion d’améliorer mes compétences linguistiques (anglais, allemand et espagnol) en apprenant l’italien. Recherchant les contacts humains, j’aurai le temps nécessaire de partage, de rencontre et d’échanges dans la joie et la profondeur à la fois. En effet je ressens le besoin d’aider les gens en difficultés dans le cadre d’une équipe et d’un travail collectif. Faire partie d’un groupe et participer à un projet commun peut m’apporter beaucoup et m’ouvrir les yeux sur le monde dans lequel nous vivons. Je suis sûre que cela serait l’occasion d’apprendre sur les autres et sur moi-même. Je veux me dépasser et aller au-delà de mes limites. Chacun de nous peut apporter quelques choses à notre planète et je j’aimerais y contribuer.

Je suis preneuse de tout ce que ce programme peut m’offrir tant dans ses rencontres humaines que  culturelles. Je cherche une expérience pouvant changer ma vie, en donner un nouveau sens. Je suis persuadée que cette mission m’apportera autant que ce que j’aimerais offrir à ces jeunes en difficulté.  J’espère pouvoir être utile, pouvoir aider de mon mieux, être à la hauteur. J’ai du temps à offrir et de la bonne humeur à partager. J’espère que cette année me permettra de grandir humainement et ainsi donner un élan pour ma future vie professionnelle.

Peux-tu nous présenter ton projet ?

J’ai ainsi décidé de consacrer un an de ma vie pour une cause solidaire. Scampia est le nom d’un quartier populaire de la banlieue nord de Naples, en Italie. Scampia fut bâti grâce à des logements sociaux entre les années 1970  et les années 1990. Environ 40 000 habitants y vivent, pour la plupart des familles défavorisées. Ce quartier est livré à lui-même depuis des années et la camorra, fortement implantée depuis longtemps, y règne en maître.  Ce quartier étant délaissé par le gouvernement, les enfants n’ont pas accès à l’éducation. C’est là qu’intervient la communauté de ce quartier, celle-ci a créé un foyer pour accueillir les jeunes «  CasArcobaleno » « la maison arc-en-ciel », une ludothèque ainsi qu’une école « Il Giardino Dai Mille Colori » « le jardin aux mille couleurs ». Je vais ainsi intervenir dans ces trois différentes structures et dans différents domaines auprès des jeunes : alphabétisation, suivi scolaire, accueil, ateliers, animations, sorties, échanges, rencontres, etc.

Avec qui pars-tu à Scampia?    

Je pars seule avec le réseau lasallien. Aujourd’hui celui-ci intervient dans le monde entier. L’Institut des Frères des Écoles Chrétiennes est présent, avec 4 500 frères, dans 78 pays du monde. Avec 90 000 collaborateurs laïcs, il rejoint près d’un million d’élèves et étudiants de tous âges, dans plus d’un millier de centres éducatifs : jardins d’enfants, centres universitaires, centres professionnels, radios éducatives, téléphone d’urgence pour les jeunes en danger, école technique en milieu musulman ou shintoïste… La mission lasallienne est vivante et diversifiée. Elle répond aux urgences éducatives de notre temps. Son slogan : « Beaucoup de petites choses, faites par beaucoup de petites gens, dans beaucoup de petits endroits, peuvent changer le monde ! »

Comment as-tu eu l’idée de partir ?  

J’ai eu la chance de partir avec 11 jeunes du Lycée du Sacré-Cœur La Salle en juillet 2018 à New-York pour la Youth Assembly de jeunes venant d’établissements lassaliens du monde entier. Cette expérience a été unique pour moi et enrichissante par les rencontres que j’y ai faites, mais également par les temps de formation et les actions solidaires que nous avons menées. Lors d’un témoignage fait par la meilleure amie d’un réfugié, je me suis effondrée en larmes. J’ai eu la confirmation que c’était ce que je voulais faire plus tard, régler les injustices et aider les plus démunis.  J’ai ainsi eu  la chance de rencontrer Eléonora Munaretto, responsable internationale des échanges humanitaires. J’ai pu lui parler de mon désir de partir en mission et nous avons continué à échanger. Tout a commencé ainsi. Un simple rassemblement de jeunes à N-Y allait changer ma vie.

Quel est le temps de préparation ? Le budget ?

Ce projet m’a demandé plus d’un an de préparation environ. J’ai commencé mes dossiers d’inscription en anglais et français  à partir de juillet 2018. Ensuite a eu lieu, entre octobre 2018 et février 2019, une phase d’échange avec ma référente lasallienne Eleonora Munaretto sur différentes propositions de missions solidaires. Cette période a été très logue pour moi car j’ai souvent eu de faux espoirs et j’ai fini par croire que je ne pourrai jamais trouver une mission et partir. C’est finalement à la toute fin février 2019 que j’ai reçu un appel de ma référente. Elle m’a présenté le projet de Scampia et m’y voilà aujourd’hui. Dès cet instant j’ai su que cet appel allait changer ma vie et que cette mission était celle faite sur mesure pour moi !

Concernant le budget,  je suis ici en tant que bénévole lasallienne, je ne perçois aucun revenu. En revanche la communauté à Scampia ne pouvant me payer,  me loge et me nourrit gratuitement.

Conclusion :

J’aimerais sensibiliser tous les jeunes de mon âge aux projets solidaires et humanitaires.

Nous sommes une génération d’espoir. Le pouvoir de changer les choses est dans nos mains.  Nous pouvons et nous devons agir.

Chacun d’entre nous peut être acteur de paix, d’amour et d’entraide à son échelle. Nous devons réaliser ce rêve afin de faire de notre monde un meilleur endroit pour nous tous et faire de ce rêve une réalité.

SEMAINES SOCIALES DE FRANCE A LA SALLE PASSY BUZENVAL :« REFAIRE SOCIETE »

Les jeunes des établissements La Salle – Passy Buzenval (92), Passy Saint Honoré (75), Saint Vincent de Paul (75), Le Rebours (75) et Bury Rosaire (95) vont se sont retrouver pour échanger à La Salle Passy Buzenval dans le cadre de la 1ère édition des Semaines sociales de France spéciales étudiants.

Véritables rencontres des acteurs du monde chrétien, les Semaines sociales de France sont des lieux de formations et de débats qui permettent le dialogue entre les chrétiens et la société. Chaque session annuelle, qui regroupe plusieurs milliers de personnes, permet aux participants de trouver des repères et de se forger un discernement sur les grands enjeux de la société (éducation, religion, écologie, solidarité, immigration, Europe, bioéthique, technosciences, démocratie etc.)

L’objectif de cette journée de rencontres du 24 janvier: développer la conscience d’appartenir à une communauté catholique et faire connaitre la pensée sociale de l’Église, inciter au passage à l’action, dynamiser la vie étudiante avec un projet qui a du sens pour « refaire société ». Les partages d’expériences des « tables inspirantes », véritables lieux de témoignages d’acteurs, étudiants, enseignants, parents d’élèves, bénévoles sont très attendues !

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