Dans le “Blog collaboratif des Lieux d’Education Associés à l’Institut Français de l’Education” on trouve une recension de la visite faite a l’école Saint Vincent de Paul à Beyrouth pour prendre connaissance du projet “Ouvrons nous horizons!”
Une bonne base pour être un élément actif d’un réseau d’établissements lassaliens libanais cultivant les recherches-action? A suivre !
31 des 36 éducateurs et éducatrices nouvellement engagé(e)s dans les établissements lasalliens du Liban se sont retrouvés au CPLL (Centre Pédagogique Lasallien du Liban) ce samedi 17 septembre 2016.
Après une courte prière, Frère Émile Akiki, coordinateur, les a accueillis en leur souhaitant la bienvenue dans la grande famille lasallienne et les a remerciés de leur engagement pour la cause des jeunes. Fadi Touma et ManalHarb ont animé la rencontre. Ils ont proposé aux participants de découvrir la mission et l’action du CPLL à travers la visite de son site. La deuxième étape a été consacrée à un des projets chers aux Lasalliens, le tutorat. La 3 e et dernière étapea permis aux participants de découvrirles objectifs et l’organisation de la Journée lasallienneà travers le survol de quelques numéros de la Lettre lasallienne. Les fiches d’évaluation remplies par les participants en fin de journée permettent d’affirmer qu’ils ont été tout à fait satisfaits des 4 heures passées au CPLL. Leur prochain rendez-vous est fixé au samedi 1 er octobre.
M. Samir Hoyek
Joie répandue, sourire dessiné sur les visages des enfants, satisfaction des parents, voilà l’esprit lassallien semé.
Trois flammes ont été allumées par le groupe Jeunes et Frères durant leur mission au Nord Liban pour l’été 2016.
La mission “Paix”, qui répondait aux besoins des villages de Zghartaghrine, Kahf El Malloul, Imar et Karem el Moher, s’adressait aux enfants ainsi qu’aux jeunes, afin de répandre la paix du Christ dans leurs cœurs.
La mission, qui s’est déroulée du 24 au 28 août 2016, contenait un programme journalier pour les enfants (prière, animation, jeux divers et rallye paper), deux soirées de prière et une soirée de distraction adressé aux jeunes. Une kermesse a clôturé la mission où les enfants se sont regroupés à Kahf El Malloul pour partager les moments les plus joyeux du séjour.
La mission a ajouté de la vie dans les villages, a contribué au regroupement des jeunes pour la prière et pour le divertissement.
De plus, cette expérience exceptionnelle a permis aux jeunes Lassalliens d’apprendre la vraie mission d’un Lassallien.
Nous avons planté des graines de paix, au nom du Christ, qui sans doute pousseront un jour. Nous avons fait un pas de plus sur le chemin suivi par Saint Jean Baptiste De La Salle.
Joëlle Ayoub
C’est au Mouvement ATD Quart-Monde que nous empruntons le concept de « Bibliothèque de Rue ». Puisque les gens ne fréquentent pas les bibliothèques, c’est à elles d’aller vers eux. A Bayadeya, une équipe de cinq à douze volontaires, chacun muni d’un livre dont il a bien intégré le récit, se rend chaque vendredi à 13h00 dans une rue choisie un peu au hasard. A notre arrivée, les quelques enfants présents donnent l’alerte. En peu de temps entre 25 et 50 enfants s’agglutinent sur un des bancs en ciment qui flanquent le pied des maisons.
Si les volontaires sont nombreux, on forme rapidement de petits groupes qu’ils prennent en charge seuls. Sinon, on laisse les enfants en grand groupe, et les conteurs se succèdent pour narrer leur aventure favorite. Mais il faut savoir terminer, car les enfants, tout yeux tout oreilles, en redemandent toujours. La « Bibliothèque de Rue » se déroule dans une ambiance gaie. Il ne faut pas oublier son objectif final : donner aux enfants le goût du livre, prouver qu’il n’est pas qu’un outil scolaire mais source intarissable de plaisir. Il nous arrive de monter un sketch à partir d’une histoire et on clôt la séance par une photo de groupe qui s’envolera sur facebook.
L’idée a surgi d’étendre la possibilité pour les enfants d’avoir accès au livre. Huit volontaires ont accepté de prendre trente livres en dépôt chez eux, et de les distribuer aux enfants de leur rue ou de leur quartier, de veiller à ce qu’ils circulent tout en enregistrant les sorties et les retours. Leur rôle d’animateur est élastique : ils peuvent encourager quelque membre de la famille des emprunteurs encore illettrés ou « commençants » à leur lire le petit livre, ou eux-mêmes peuvent s’improviser « lecteurs publics » dans la rue.
Enfin, pour matérialiser le concept, il est question de fixer une «Boîte aux Livres » sur la façade de la maison des dits responsables. C’est là qu’ils rangeront les livres et le cahier d’enregistrement. Cette publicité touchera toute la population environnante. La séance d’ « accrochage » a déjà eu lieu en fin de « Bibliothèque de Rue » devant un public où se mêlaient des adultes. Et on remet solennellement la clé du cadenas au responsable…
Xavier Subtil