Les journées Lasalliennes Internationales de la Paix

Ont été célébrées, à Kom Gharib, le 21 septembre 2016, sous le thème : Avec nos différences bâtissons la paix. Après l’accueil, la prière du début a permis aux participants de louer le Seigneur par des chants et des intercessions. Le thème fut animé par le catéchiste Michel Mahrous de Minia. Suite à cela, les jeunes ont approfondi les notions de différence et de respect à travers des jeux, des vidéos et des partages en groupes. Le tout fut symbolisé à la fin par un festival de couleur qui a ajouté de la joie à tous. Avant de se quitter, les jeunes ont pris des initiatives concrètes pour vivre la paix, en organisant des visites aux personnes à besoins spécifiques du groupe local de Foi et Lumière.

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Quant au groupe Jeunes et Frères à Kom Abou Hagar, il a organisé sa journée le 7 octobre 2016. 150 personnes du village ont participé à cet événement animé par le groupe des Jeunes et Frères sous le thème « Cultive un grain ». Après la prière de début, la chorale du village a animé des chants religieux et profanes sur la paix. Frère Hossam Nassim a dit un mot sur les Journée de la Paix et sur la spiritualité lasallienne dans le monde de l’éducation des enfants. Les jeunes ont ensuite présenté une pièce de théâtre mimée sur le respect de l’autre avant de clôturer la journée par une prière commune qui a rassemblé des chrétiens de différents rites.

Rencontres des Catéchistes lasalliens d’Egypte

Les comités pastoraux des écoles lasalliennes d’Egypte ont organisé le 2 octobre 2016, une rencontre pour les catéchistes des 6 établissements lasalliens. Frère Régis-Claude Robbe, Frère Jean-Claude Abou-Atmé et Frère Sameh Farouk ont participé à cette réunion afin de préparer le programme de l’année scolaire 2016-2017.
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Déroulement de la journée : Animation du thème de l’année : « Avec nos différences, bâtissons la paix. »
Recherchons donc ce qui contribue à la paix, et ce qui construit les relations mutuelles” Romains 14 : 19
Un temps de travail en groupe, par école, a suivi ce premier temps de la rencontre afin de préparer les activités et le matériel nécessaire qui serviront à l’animation du thème durant l’année scolaire.
  • Puis il y a eu un moment de réflexion autour du sujet : « La foi et la religiosité ».
 La journée a été clôturée par un repas fraternel.

Frère Sameh Farouk

Au-delà des frontières

Au cours de l’année scolaire 2015-2016, les élèves du club d’Aide Sociale du lycée Saint-Michel ont rencontré des enfants syriens installés avec leurs familles à Istanbul. Trois rencontres se sont déroulées au sein du lycée.

Près de 3 millions de Syriens sont réfugiés en Turquie. Ce nombre modifie, de fait, le paysage social du pays, plus particulièrement dans les grandes villes. Comment, alors, apprendre à vivre ensemble, à respecter l’autre, à communiquer et enfin quel sens donner au mot ‘’accueil’’ ?

Des questions que se posait Alpen, un élève de 11e, qui nous a fait part de sa motivation à construire un projet avec des enfants syriens.  Ces questionnements sont également en résonnance avec les principes fondamentaux de nos écoles lassalliennes (notamment le respect, la solidarité et la paix). C’est la raison pour laquelle nous avons réfléchi, ensemble, à un projet cohérent à la fois pour nos élèves mais aussi pour ces enfants forcés à quitter leur pays.

L’accueil face aux préjugés
C’est ainsi que nous avons été mis en contact avec les membres d’une école privée aux infrastructures modestes, réservée aux enfants syriens. L’enseignement y est dispensé en arabe, ce à quoi s’ajoute quelques heures de turc et d’anglais dispensées par des bénévoles. Nous avons accueilli trois groupes de 30 élèves âgés de 8 à 12 ans. Ces rencontres se sont déroulées au sein de notre lycée autour d’activités communes avec d’autres clubs telles que la céramique ou encore le sport. L’Association des parents d’élèves s’est également proposé de participer à l’une de ces rencontres et d’offrir les repas – faits maison. Nous avons immédiatement été marqués par les sourires sur les visages de nos invités. Ils nous rappelaient la joie enfantine de pouvoir courir dans une cour de récréation, ce qui est a priori un droit pour n’importe quel écolier, mais dont ces enfants ne jouissent plus.

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Malgré des débuts timides, les langues se sont déliées faisant naître en toute spontanéité un jeu d’échange linguistique entre nos deux groupes : un mot de vocabulaire turc par-ci, un mot en arabe par-là.

C’est aussi cela l’accueil : une main tendue certes, mais avant tout, la simplicité d’un sourire échangé. Regarder l’autre, non sans empathie face à sa situation, mais l’admettre dans le groupe avant tout en sa qualité d’être humain.
Au sein de notre équipe, des élèves leaders se sont naturellement imposés. Leurs initiatives ont responsabilisé l’ensemble du groupe. En invitant ces enfants dans nos murs, c’est toute l’école qui a été sensibilisée à l’importance d’une rencontre avec des enfants Syriens issus d’une immigration forcée. Tant et si bien qu’une des professeurs d’anglais est venue nous proposer un projet commun autour de leçons en anglais dispensées par nos élèves lors de ces rencontres.

C’est ce que nous voulions leur apprendre. Le fait qu’il suffit souvent de petits rien pour construire la paix. Je pense que le pari est réussi. C’est précisément cette énergie positive que nous espérons voir grandir cette année afin que tous ensemble, et à notre échelle, nous soyons acteurs de la paix.

Marion Fontenille et Belgin Şahin

Proyecto Fratelli – Reportaje fotográfico

Marco Amato es un apasionado de fotoperiodismo; este reportaje sobre el Proyecto Fratelli, en lengua italiana, nace de su experiencia de voluntariado con los Hermanos Maristas.

Marco conoció a los Hermanos Maristas a finales del 2015, cuando puso a disposición de la congregación sus habilidades de fotógrafo y su interés hacia lo social para documentar, con imágenes, las iniciativas maristas por el mundo. El Proyecto Fratelli en aquel momento aún no había comenzado, pero enseguida lo encontró interesante: la iniciativa conjunta de dos congregaciones, un proyecto ambicioso, el intento de dar respuesta a las necesidades educativas de cientos de niños y jóvenes que están sufriendo las desastrosas consecuencias de la guerra. La elección de su primera experiencia como voluntario marista, tuvo lugar allí.

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Mientras esperaba que las actividades diesen comienzo, Marco conoció a los responsables del Proyecto, Miquel y Andrés, de paso por Roma. Solo algunos meses después, en abril, Marco se unió a ellos en Les Frères, el nombre con que se conoce a la vieja escuela marista de Nuestra Señora de Fátima, sede del Proyecto Fratelli en Saida y casa de Miquel y Andrés.

Y fue justamente en Les Frères donde se hicieron las fotos de este breve reportaje, algunas de las muchas imágenes con las cuales ha tratado de contar el proyecto: la llegada de los niños al centro educativo, los juegos, las actividades con los educadores, los trabajos para mejorar la estructura, la vida de los pequeños prófugos y de sus familias en los jardines del UNHCR[1] o en los shelter abarrotadas donde viven provisionalmente.

“Uno de los aspectos más significativos de esta experiencia – ha dicho Marco – ha sido el contacto con las personas: los Hermanos, los educadores y los voluntarios que colaboran con el proyecto, los muchachos”. Algunos de ellos – Dalia, Nassuoh y Mohammed – han aceptado dejarse fotografiar y entrevistar para este reportaje.

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