Un nouveau saint français, Salomon Leclercq

Le Saint-Siège a annoncé mardi 10 mai la prochaine canonisation du Boulonnais Salomon Leclercq, Frère des écoles chrétiennes, mort martyr en 1792.

Salomon Lecrec

De Boulogne-sur-Mer au Venezuela : l’histoire qui mène à la prochaine canonisation du F. Salomon Leclercq, Frère des écoles chrétiennes, martyr à Paris sous la Révolution française, témoigne de l’universalité de l’Église. La Congrégation des causes des saints a en effet publié mardi 10 mai un décret reconnaissant un miracle attribué à l’intercession de ce bienheureux originaire de Boulogne : la guérison inexpliquée d’une petite fille de la banlieue de Caracas, la capitale vénézuélienne.

En 2007, la petite María Alejandra Hernández, 5 ans, avait en effet été mordue par un serpent extrêmement venimeux près du foyer de religieuses où elle était hébergée. Emmenée à l’hôpital après deux jours sans réels soins, les médecins lui donnent peu de chances de survie et proposent néanmoins de lui amputer la jambe, expliquant aux religieuses qui l’ont amenée que seul « un miracle » pourrait la sauver. Enfants et religieuses se mettent alors à prier à l’intercession du bienheureux Salomon Leclercq dont l’effigie orne la petite chapelle de l’ermitage proche du foyer. Moins de deux heures après le début de leurs prières, la petite María Alejandra reprend des couleurs. En peu de temps, tous les symptômes disparaissent. Le « miracle » auquel les médecins eux-mêmes s’étaient remis sera reconnu en 2011 par le diocèse de Caracas.

Martyr des carmes

Mais comment l’image de ce futur saint, presque inconnu dans son pays d’origine, est-elle arrivée dans cet ermitage des hauteurs de la capitale du Venezuela ? Il faut savoir que, non loin de là, les Frères des écoles chrétiennes, ont longtemps eu un important noviciat. Sa chapelle était ornée d’une effigie du Frère Salomon, secrétaire du supérieur général des lasalliens quand, en 1791, intervint la Constitution civile du clergé.

Refusant le serment constitutionnel, le religieux vécut dans la clandestinité à Paris avant d’être arrêté en août 1792 et enfermé à la prison des Carmes où, avec 190 autres ecclésiastiques, il fut sauvagement tué à coups d’épée lors des massacres de septembre. Ces « Martyrs des Carmes » seront béatifiés en 1926 par Pie XI : Salomon Leclercq est alors le premier martyr de sa congrégation, d’où une vénération qui s’étend à tous les lieux lasalliens dans le monde.

Après la vente du noviciat à l’Université centrale du Venezuela, en 1970, le tableau du Frère Salomon partira pour le collège La Salle de Caracas avant qu’un prêtre, d’une grande dévotion pour le bienheureux français, ne demande aux frères de lui offrir pour l’installer dans le petit ermitage qu’il tente de faire revivre pour des groupes de jeunes défavorisés.

« Nous le recevons bienheureux et nous le voulons saint », déclare le prêtre en installant l’image dans la chapelle. Un vœu qui devrait être réalisé d’ici à la fin de l’année quand, probablement sur la place Saint-Pierre, le pape François célébrera la canonisation de saint Salomon Leclercq.

La Croix 11-05-2016

Le XXIe congrès de l’Assedil vient de s’ouvrir

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Cent trente chefs d’établissement lasalliens venus d’Europe et du Proche-Orient se rassemblent ce 13 avril, à la Maison de La Salle, Paris, pour le congrès annuel de l’Assedil (association européenne des directeurs des institutions lasalliennes). Une première pour la Maison provinciale ! Le thème “Solidarité et justice sociale dans le développement de l’éducation lasalliennes” anime ces quatre jours de réflexion.

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“Il s’agit de voir comment le thème choisi, issu des orientations de l’Assemblee internationale de la mission éducative lasallien (Aimel), en lien avec le Projet éducatif lasallien se vit dans les différents pays. Le congrès est aussi un moment privilégié de rencontres et d’échanges”, indique Gabriel Andrei, chef d’établissement du Groupe scolaire Saint-Joseph La Salle, Auxerre, et trésorier de l’Assedil.

Venus des différents pays membres de la Relem (Region lasalliennes Europe-Mediterranee) dont la Slovaquie, l’Autriche, l’Allemagne, la Pologne, l’Espagne et le Portugal, la Belgique, l’Italie, la France, la Grèce, l’Irlande et Malte, mais aussi de Turquie, d’Egype et du Liban, les participants ont d’abord été accueillis par Frère Jean-Paul Aleth, Visiteur provincial de France, qui a rappelé “la brûlante actualité” du thème de la rencontre.

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“Les appels du pape François, du Frère Robert, le thème du congrès sont donc une pressante invitation à poursuivre ce que nous déjà et qu’il faut développer par une innovation pédagogique, éducative, catéchétique pour rester fidèle à notre tradition vivante”, précise-t-il.

Puis Waguih Hanna, directeur du Collège Saint-Marc, Alexandrie, et président de l’Assedil, a introduit le congrès, avant de laisser la parole au Frère Aidan Kilty, conseiller général de la Relem, qui a partagé un message de la part du Frère Robert Schieler, Supérieur Général.

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Jean Chapuis, directeur du pôle des œuvres d’éducation, a ensuite présenté les spécificités du réseau La Salle en France. Le congrès a enfin débuté avec l’intervention de Frère Andre-Pierre Gauthier, auteur de l’ouvrage “À l’école de la Fraternité”. Il a exprimé quelques grandes convictions entre présence et parole, fraternité et confiance.

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Parmi les temps forts attendus, les présentations des œuvres qui vivent du thème de la solidarité. Pour l’exemple français, Frère Daniel Elziere présentera son expérience auprès des Gens du voyage dans la Region de Toulouse et Philippe Delon celle de l’école Oscar Romero à Garges-les-Gonesse. Chaque congrès est également toujours l’occasion de découvrir une œuvre éducative du pays qui accueille la session : c’est le Groupe scolaire La Salle – Saint-Nicolas à Issy-les-Moulineaux que les congressistes visiterons. Enfin, les travaux de groupe prévus ce vendredi 15 avril permettront de nourrir la réflexion et le partage d’expérience. Gabriel Andrei de relever : “C’est très enrichissant de parler dans plusieurs langues, de mutualistes nos initiatives. Et Peut-être d’arriver à nouer des jumelages entre nos établissements !”

Des collégiens de Saint-Joseph La Salle Dijon signent un album pour jeunes enfants

Les élèves en classe de 4e découverte 2 à Saint-Joseph La Salle, Dijon, ont mené un projet d’écriture et de création d’un album pour faire découvrir leur ville aux tout-petits. Ils présentent leur démarche.

Nous sommes des élèves de la 4e découverte du lycée Saint-Joseph à Dijon. Un jour, en cours de Français, nous faisions une séance sur la narration et un élève nous a fait partager sont goût pour la lecture. Il aimait bien raconter des histoires à ses petits frères.
C’est là que nous avons eu l’idée de créer un album pour enfants. Notre professeur nous a parlé de Emma à New York, de Claire Frossard qui met en scène un moineau qui découvre la ville de New York.

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Alors, nous avons décidé de créer à notre tour une histoire à la manière de Emma à New York avec une chouette du nom de Chouquette qui aura une quête dans la ville de Dijon. L’objectif est de mettre en valeur la ville de Dijon tout en racontant l’aventure de notre personnage Chouquette.

Nous avons réalisé ce projet en travaillant en groupes :
– rédaction de l’histoire
– création puis numérisation des personnages et des éléments de décor
– recherche des lieux typiques dijonnais, choix puis photographies
– communication autour du projet (création d’une page Facebook, contact avec quelques médias locaux comme le Bien Public)
– montage final

L’ouvrage est actuellement chez l’imprimeur. Nous souhaitons vendre notre album pour financer une partie de notre voyage de fin d’année en Espagne. Une date de présentation et de vente est déjà fixée pour le 30 avril 2016 au magazin Cora à Perrigny-les-Dijon.

Autre élément important : nous allons aller dans les écoles primaires pour partager notre projet et raconter notre histoire à des élèves de cycle 2. Nous nous préparons à la lecture orale face à des élèves des écoles Sainte-Ursule et au Petit St-Jo.

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Célébrer le pardon dans les trois grandes religions

Les collégiens et les membres de la communauté éducative de La Salle Collège Sainte-Marie, étaient invités le 25 mars, jour du Vendredi saint, à vivre des “escales à Jérusalem” : célébrer le pardon dans les trois religions monothéïstes.

Dès 8 h 00, c’est par le chant “Cap de la joie” que la célébration, accompagnée par le P. Pascal Dombe, s’est ouverte. La lecture du pardon de Joseph à ses frères (Genèse 45, 1-14) par un jeune de 4e, celle de la parabole du fils prodigue (Luc 15, 11-32) par Frère Serge Cocault, et la lecture de la Sourate 1, 7 versets Pré-hég. n°5 ont permis à tous d’entrer dans la démarche de pardon. Des gestes symboliques ont également été posés. Le tout avant le retour du chant “Cap de la joie” !

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À midi, un repas solidaire a été organisé avec ce que chacun, élèves, enseignants, parents d’élèves, avait apporté à partager. Les associations caritatives Saint-Vincent-de-Paul et le Secours catholiques ont également été invitées. C’est un jour de fête et de partage qui a engagé chacun à grandir dans son rapport à l’autre et à la différence. Benoît Gesquière, chef d’établissement, de préciser : “L’altérité doit se concevoir tant dans les paroles que les actes de la vie quotidienne”.

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