Pèlerinage à Parménie du 11 septembre 2016

Parménie, au VIIIe siècle, est un refuge pour les évêques de Vienne et Grenoble, chassés par les Sarrasins. A partir de 977, l’Evêque de Grenoble vint chaque année y célébrer la Fête de la Croix, le 14 septembre.

Ce pèlerinage prit de l’importance et l’affluence des fidèles donna naissance, au pied de la colline, à un marché qui deviendra plus tard la Foire de Beaucroissant.

Après la terrible inondation de Grenoble (14/09/1219), un très grand nombre de pèlerins vint remercier le Christ et la Vierge de les avoir épargnés. Pèlerinage et foire étaient désormais liés.

La chapelle, dédiée à la Sainte Croix, fait de Parménie un lieu de pèlerinage reconnu qui perdure aujourd’hui.

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Dimanche 11 septembre 2016, une trentaine de personnes reçurent dans l’église d’Izeaux la bénédiction des pèlerins par le père Cardinne avant d’entreprendre la montée vers Parménie, jalonnée par les stations du Chemin de Croix. Pendant ce temps, les pèlerins montés en voiture méditaient le chemin de croix en salle, guidés par frère Jean. Pour la dernière station, tous les pèlerins se sont retrouvés au pied de la croix de Parménie.

Cette journée radieuse se poursuivit, riche de temps partagés : apéritif, repas tirés des sacs, puis deux témoignages passionnants de parcours de vie nourris chacun de la toute-puissance de Dieu dans nos croix d’aujourd’hui, et enfin partage en groupe permettant à chacun de faire écho à ces témoignages.

La messe célébrée par le père Bertrand Cardinne dans la chapelle de la Sainte Croix venait clôturer ce millésime 2016 du pèlerinage de Parménie.

Que les frères des écoles chrétiennes soient remerciés pour leur accueil.

« Ultréïa » pour Parménie 2017

Des participants au pèlerinage

Visite d’un groupe de lasalliens de Passy Bunzeval a Thessalonique

Jeudi, 27 octobre 2016, nous avons accueilli au Collège «De La Salle» à Thessalonique un groupe de Lasalliens de l’établissement «La Salle de Passy-Buzenval», qui ont effectué un voyage à Thessalonique.

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Le Directeur, Jean-Marie Ballenghien, des professeurs et des employés nous ont rendu visite dans une ambiance chaleureuse et fraternelle, suivant l’esprit lasallien et la plus pure tradition lasallienne. Les professeurs de français ont fait visiter aux 45 Lasalliens les installations de notre établissement et le Frère Nicolas a présenté les grands jalons historiques de l’établissement.

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Encore une fois, nous avons constaté que toute rencontre avec des Lasalliens, quelque soit leur nationalité, leur religion ou leur langue, est une occasion pour communiquer, coexister fraternellement et surtout pour confirmer le sentiment d’appartenance à la grande famille lasallienne internationale.

C’est très beau de se sentir chez-soi, en se trouvant dans n’ importe quelle école lasallienne!

Visite d’un groupe d’élèves d’Izmir a Thessalonique

Dans le cadre d’un voyage culturel, jeudi, 10 novembre 2016, un groupe de 21 élèves de l’établissement lasallien St Joseph d’Izmir a visité le Collège «De La Salle» à Thessalonique.

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C’est avec une grande joie que nous leur avons parlé de l’histoire du Collège, où Moustafa Kemal a appris le français, et des programmes et les projets d’échanges réalisés par la section de français.

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Ensuite nous leur avons fait visiter les locaux de notre établissement. Nous avons constaté qu’après les premiers contacts hésitants il y a eu une communication chaleureuse et profonde. Les élèves, Grecs et Turcs, en suivant les valeurs lasalliennes, contribuent à la création d’un avenir pacifique, dans lequel la coexistence et le respect mutuel sont des facteurs de progrès.

Université lasallienne d’automne 2016

La 6ème Université Lasallienne d’Automne s’est tenue du 20 au 22 octobre dernier dans une de nos cent trente huit œuvres d’éducation, à Saint-Nicolas d’Issy les Moulineaux. Cette session proposée par le Pôle Animation Formation, sous la direction de Daniel Dussaillant, a eu pour thématique « Construire l’homme et dire Dieu est ce encore possible aujourd’hui ? »

Qu’ils soient éducateurs, personnels administratifs, chefs d’établissement ou professeurs, le sujet a rassemblé près de trois cents personnes du réseau venues de toute la France et tous ont phosphoré sur ce thème brillamment développé par quatre intervenants de renom.

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Selon le Docteur en théologie Frère André-Pierre Gauthier « Ne parlons du Christ que si l’on nous interroge, mais comportons nous pour que l’on nous interroge ! ». Autrement dit, il est essentiel d’entrer dans un itinéraire simple avec les jeunes qui nous sont confiés. Une école catholique fait réellement sens lorsqu’il est possible d’en faire une école fraternelle. Nous pouvons aisément imaginer le sentiment d’un jeune (catholique, musulman, juif ou athée) rentrant dans une école et se demander « Qu’est ce qui va m’arriver ? » Cette école, lieu d’apprentissage dans laquelle se côtoie x centaines de jeunes n’est pas à la base un lieu fraternel, elle peut construire tout comme déshumaniser ! A nous de bien occuper les espaces de l’école pour humaniser. Une cour de récréation, un couloir, un réfectoire sont autant d’espaces pour rentrer en relation avec le jeune et tisser le fameux lien qui unit. Les éducateurs sont les veilleurs de cette fraternité du vivre ensemble.

Pour le Professeur François Moog l’école catholique contribue à construire une société de justice et de paix (extrait du statut de l’Enseignement Catholique). Tout ce qui constitue à la vie d’un établissement est pastoral. Accueillir, enseigner, encourager, corriger, soutenir, orienter, guider… est « pasto ». Les jeunes sont des enfants de Dieu, le Christ est le fondement du projet éducatif de l’école catholique. Le professeur nous a interrogé non sans une pointe d’humour si « construire l’homme et dire Dieu » n’est finalement pas une glissade de « construire l’homme, c’est dire Dieu »

Le Docteur en philosophie, Stanislas Deprez a volontairement assombri le tableau : « Aujourd’hui, la transmission n’a plus bonne presse… Au nom de quoi la société m’imposerai mes choix de désirer changer de couleur de cheveux ou … de sexe ». Toujours selon le docteur Deprez «l’existence dépend du regard de l’autre » mais quel humain voulons nous construire ? Nous assistons à une Ubérisation de notre société ayant pour goût l’immédiateté et le consumérisme mais, qu’en est il du goût de la durée dans le travail et de l’effort dans la relation ?.

Monseigneur Planet (évêque de Carcassonne) a démontré que pour construire un jeune il faut lui donner des responsabilités afin qu’il puisse rendre service et donc se rendre utile ; s’il est utile il existe socialement et pour longtemps.
Lionel Fauthoux

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