Migrants, réfugiés, déplacés ou demandeus d’asile – La Salle St-Joseph – Thonon les bains

Les 12 et 13 décembre Larbi Mebtouche, jeune retraité du HCR (Haut-Commissariat aux Réfugiés) de Genève est intervenu au collège et lycée La Salle Saint-Joseph à Thonon-les-Bains.

Cette rencontre visait à expliquer le phénomène migratoire aux élèves et à leur faire comprendre la différence entre migrants, réfugiés, déplacés ou demandeurs d’asile. Il a aussi expliqué que les états sont tenus par plusieurs conventions internationales (Convention de Genève notamment) mais s’en affranchissent allègrement même s’ils en sont signataires.

Un beau sujet de réflexion pour les élèves de terminale qui ont été surpris d’apprendre que les pays qui accueillaient le plus de migrants sont la Turquie, le Pakistan, le Liban, l’Iran, l’Ethiopie et la Jordanie. Pas de pays européens dans ce palmarès !

Un moment d’émotion également lorsque un élève de 3ème a raconté l’histoire de son grand-père, réfugié politique, qui lors de l’invasion de la Hongrie par l’URSS en 1956, a fait partie des 200 000 migrants accueillis en Europe de l’Ouest. Cette même Hongrie, a rappelé M. Mebtouche, refuse aujourd’hui d’accueillir les réfugiés alors que sa population a bénéficié d’un accueil bienveillant il y a moins de 60 ans. Les peuples ont la mémoire courte.

Laurent Pichot,
Chef d’établissement

QUATRE JOURS POUR DÉNOUER SON ÂME EN DIEU

Il est une tradition dans la famille lasallienne à ce que le Frère Visiteur Jean-Paul Aleth, son adjoint le Frère Jean-René Gentric et ses auxiliaires les Frères Joël Palud et Etienne Le Chapelain réunissent une fois par an ces hommes et femmes en responsabilité du réseau national à se retirer quelques jours durant dans une abbaye. La dernière halte spirituelle s’est déroulée du 31 janvier au 3 février 2017 dans le célèbre monastère cistercien de Cîteaux dans les Côtes d’Or.

Quatre jours à dénouer son âme en Dieu et mettre avec confiance, humilité, sa main dans la sienne pour mieux appréhender les fragilités, les angoisses, les cris de notre société actuelle. S’appuyant sur le dernier texte du Frère Supérieur Robert Schieler « Un unique appel, plusieurs voix » (décembre 2016) nous avons phosphoré sur les axes de conduite de nos écoles et offrir ainsi un environnement scolaire accueillant, réconfortant à tous les enfants et prioritairement ceux qui souffrent physiquement, psychologiquement, ceux qui sont soumis à la violence de leur pays, aux pauvres ou ceux qui évoluent dans un environnement familial instable.

En notre qualité d’adulte responsable avons-nous le crédit et la bonne posture pour mériter la confiance de celui qui crie ?

A cette question nous sommes démunis et pauvre. « Alors que devons-nous faire Seigneur ? » il peut être aisé de s’en remettre à Dieu encore faut-il être prêt à se lever dans l’instant qui suit. « Aide toi et le ciel… » Il nous faut tout d’abord restructurer nos âmes et notre cœur car nous avons le devoir premier « d’inventer une nouvelle école pour les jeunes, de plus en plus nombreux qui sont blessés ou méprisés ».

Notre fondateur Saint Jean-Baptiste de La Salle a toujours insisté pour que l’Institut fasse l’expérience d’une vie nouvelle mais pour ce faire l’adulte en responsabilité peut trouver son salut dans la lumière de l’espérance et la confiance infinie du Christ sauveur. Il nous faut être pauvre parmi les pauvres. La contemplation de Jésus passe par le regard posé sur les pauvres « le vieillard portait l’enfant mais l’enfant conduisait le vieillard ». L’éducateur porte les jeunes mais ce sont eux qui nous aident à nous convertir car ils sont un cadeau de Dieu. Nous nous devons d’assumer ce rôle prophétique, continuons à innover dans de nouvelles pédagogies, à être force de proposition dans l’accompagnement scolaire, à préparer le jeune à l’altérité à l’interculturalité et enfin continuer à se former pour prolonger l’héritage de trois siècles d’existence et répondre expressément aux besoins de notre société.

Lionel Fauthoux

Les élèves de 2nde GT au Centre Régional Information Jeunesse

Vendredi 27 janvier, les élèves de Seconde Générale et Technologique ont participé à des animations proposées par le CRIJ de Reims.

Dans un premier temps, ils ont pu s’informer sur les métiers, les formations et les débouchés professionnels en participant au « Jeu des métiers porteurs ». Ce jeu a été suivi d’un temps d’échange où l’équipe du CRIJ a répondu aux questions que se posaient les jeunes sur leur orientation, et a écouté et aidé les plus indécis sur leur projet professionnel.

Ensuite, les élèves ont eu l’occasion d’exprimer leurs points de vue sur plusieurs questions de société autour de thématiques comme l’école, les amis, les valeurs, la laïcité, en jouant au « Distinct’Go ». Ils n’ont pas manqué d’arguments et le rire était au rendez-vous ! Deux animatrices ont conduit le débat en ne manquant pas de leur faire prendre conscience des stéréotypes et des croyances pouvant être à l’origine de préjugés et de discriminations.

Une matinée enrichissante, merci à Madame Pinteaux et à l’équipe pour leur accueil et leur disponibilité.

Concours d’éloquence des Secondes : la lune à l’honneur

« Doit-on décrocher la lune ? »

Pour parler d’un aussi joli sujet, il était de mise de briller…

Nous n’avons pas été déçus, nos élèves ont été à la hauteur !

Lors de ce concours organisé par Mesdames Aubertin, Biou et de Quenetain, nos élèves Matthieu, Tessa, Héloïse et Camille nous ont impressionnés et charmés par leur aisance, leur charisme, leur poésie, leur humour, leur sincérité, leur enthousiasme. Citant tour à tour Mallarmé, Camus, Hugo ou même Walt Disney et Mohamed Ali, prenant pour exemple les frères Whrigt ou Neil Armstrong, nos orateurs en herbe ont trouvé mille raisons de vouloir décrocher – ou non ! – cette fameuse lune, en utilisant astucieusement les arguments les plus imagés comme les plus scientifiques, devant un public de professeurs et lycéens conquis !

Ils nous ont parlé d’amour, de foi, de courage, d’innocence, de déception aussi, avec une force et une lucidité étonnantes pour leur jeune âge.

Nous pouvons également saluer leur aplomb, lorsqu’il a fallu insérer le plus naturellement du monde dans leur prise de parole le mot incongru qu’ils avaient pioché ! Citons ainsi Héloïse, qui a probablement hérité du plus improbable : « …tout comme il est incongru de citer le mot « patate » dans un tel discours ! »

Remercions-les pour ce joli moment qu’ils nous ont offert. Félicitation à Tessa, qui a remporté le concours.

Aucun doute, en visant la lune, ces jeunes gens finiront au moins dans les étoiles !

Lycée La Rochefoucauld-La Salle

Excursion des 6° grec au tribunal de Neufchâteau

Avant de partir pour notre excursion à Neufchâteau, la classe de 6° grec a reçu la visite de M. Massart, avocat à Bastogne. Celui ci nous a expliqué dans les grandes lignes ce qu’il se passait lors d’un jugement et le fonctionnement du système judiciaire, afin que nous comprenions au mieux le procès de jeudi.

L’affaire du matin était un cas de fraude informatique et le juge lui-même nous a expliqué après l’audience que c’était un type d’affaire peu courante. Le procureur (la personne chargée de défendre les intérêts de la société) et l’avocat ont chacun à leur tour avancer des preuves et ont requis et plaidé avec conviction leur point de vue des faits. Personnellement, les deux ont réussi à me convaincre et j’aurais bien eu du mal à établir un verdict.

 

Une fois cette affaire mise en délibéré (nous n’avons donc pas pu entendre la sentence finale), le juge est venu nous parler et a répondu à nos questions: sur son métier, sur le fonctionnement des délibérés (quand le juge réfléchi au verdict qu’il va rendre) …

L’après-midi, nous avons pris les rôles de juges, procureurs, avocats et prévenu/victime. C’est dans la salle d’audience elle-même que nous avons joué un procès fictif.

 

Ce fut amusant et l’exercice a permis de se mettre réellement en situation de jugement, d’autant plus que le juge de ce matin nous observait.

A la fin du « verdict » (heureusement remis 5 minutes plus tard et pas un mois!), le juge nous a expliqué ce qu’il aurait fait et quels étaient les points forts (ou faibles) de ce jugement.

C’est ainsi que s’est conclu notre excursion au tribunal.

Axelle

1 33 34 35 36 37 60