5 JOURS DE RETRAITE POUR LES RESPONSABLES NATIONAUX DU RÉSEAU

La retraite annuelle des Frères Visiteurs, des directeurs de pôles, des délégués de tutelle du réseau La Salle France s’est déroulée du 5 au 9 février dernier au couvent des Soeurs de Jésus à Vaylats dans le Lot (46).

Quel privilège pour les équipes en responsabilités de vivre une semaine en immersion avec le Christ et se laisser pénétrer de sa fine voix dans le silence du couvent recouvert d’un manteau de neige.

Une purification extérieure et intérieure, l’endroit idéal pour dépoussiérer nos âmes et oser la rencontre avec le Christ puis avec nous mêmes dans un unique but, se présenter meilleur à l’Autre. Selon notre intervenant Monseigneur Camiade (évêque de Cahors) « L’Autre est un don pour moi ! » sujet central de son élocution sur la thématique de l’Unité. Difficile de se persuader de cette affirmation au quotidien, dans un monde où se côtoient la compétition, la jalousie, le narcissisme sommes nous toujours prédisposés à laisser une place pour son frère ? Ce n’est pas si évident que cela toutefois l’évêque nous a confié une clé, celle de rentrer dans un projet par la communion.

Par le baptême nous avons reçu le don de la Trinité, le passage par la Croix nous amène à vivre des moments de tension et de purification, nous devons l’accepter et travailler pour trouver en son prochain le meilleur qui nous permettra de grandir et murir nos projets professionnels. Cela passe par le dialogue, l’échange sincère en considérant la parole de toutes les personnes qui oeuvrent à nos côtés et ce quelque soit les niveaux de responsabilité. Comme dans tout ouvrage nous sommes des poseurs de pierre et dans la complexité de nos différences nous avons ce dénominateur commun de construire le jeune. Pour le Frère Visiteur de France Jean-Paul Aleth, dans chaque rencontre il y a la présence du Christ et notre vie s’accomplit à la manière de Dieu, c’est un peu Jésus qui s’approche des adultes et des enfants. La présence de l’Autre est par définition une bonne nouvelle. A nous d’avoir une disponibilité d’esprit dans la pratique de l’altérité. Cette retraite est une fois de plus l’occasion de « s’heureux » trouver mais aussi de conscientiser nos faiblesses et nos peurs d’oser la rencontre avec soi-même.

Lionel Fauthoux