Vous avez dit solidarité? Et si c’était d’abord une histoire de regard ?

Jeudi 05 décembre, toute l’Institution Félix Aunac d’Agen (maternelle, primaire, collège) était mobilisée dans une opération de solidarité que l’on aurait pu appeler :
Des paillettes plein les yeux !

Réflexion autour du regard, de la différence, entraide de classes de collège avec les maternelles. Il s’agissait avant tout d’ouvrir nos yeux sur ce qui nous entoure, sur ceux qui nous entourent et qui peuvent aussi être loin de nous.

  • C’est pour aider une école des Frères en Guyane que nous avons ouvert nos yeux !
    – sur leur culture
    – sur leurs conditions de vie
    – sur cette petite école ouverte en 2010 que certains enfants rejoignent le matin en pirogue…
    – …

Découvrez-la vous, aussi en prenant quelques minutes pour visualiser deux petits films sur You tube (Ecole La Salle Saint Laurent du Maroni) !
C’est donc sur ces enfants que nous avons particulièrement posé notre regard dans l’opération de solidarité d’Avent qui nous a occupés jeudi.
Nous avions en amont « vendu » symboliquement les outils du regard : des yeux. 1€ par œil vendu.

Ces yeux ont été réalisés, décorés, peints… lors de l’opération. Histoire d’ouvrir nos yeux sur le monde, ils ont aussi pris place dans toutes les cours de l’établissement. Nous avions ainsi de nombreux clins d’œil adressés à tous, et même au ciel !

Environ 2 500€ ont été récoltés pour nos petits amis guyanais. Nous savons que cela leur permettra de mieux-vivre encore et nous en sommes heureux.

Merci à tous !

Víspera de Santa Agueda – La Salle Berrozpe

El 3 de febrero, manteniendo las tradiciones del País Vasco, celebramos la víspera de Santa Ageda en La Salle Berrozpe. Después de calentar las gargantas, a las 15:30 los alumnos de 4º 5º y 6º fuimos a Educación Infantil a cantar a los más pequeños del centro. Después de cantarles, estuvimos en Goiko Plaza, y una vez finalizado allí, bajamos a Berrozpe y terminamos la actuación en el patio del colegio cantando a los familiares.

Cantamos fenomenalmente y estamos convencidos de que la tierra escuchó el ruido de los palos para ir despertándose.

Migrants, réfugiés, déplacés ou demandeus d’asile – La Salle St-Joseph – Thonon les bains

Les 12 et 13 décembre Larbi Mebtouche, jeune retraité du HCR (Haut-Commissariat aux Réfugiés) de Genève est intervenu au collège et lycée La Salle Saint-Joseph à Thonon-les-Bains.

Cette rencontre visait à expliquer le phénomène migratoire aux élèves et à leur faire comprendre la différence entre migrants, réfugiés, déplacés ou demandeurs d’asile. Il a aussi expliqué que les états sont tenus par plusieurs conventions internationales (Convention de Genève notamment) mais s’en affranchissent allègrement même s’ils en sont signataires.

Un beau sujet de réflexion pour les élèves de terminale qui ont été surpris d’apprendre que les pays qui accueillaient le plus de migrants sont la Turquie, le Pakistan, le Liban, l’Iran, l’Ethiopie et la Jordanie. Pas de pays européens dans ce palmarès !

Un moment d’émotion également lorsque un élève de 3ème a raconté l’histoire de son grand-père, réfugié politique, qui lors de l’invasion de la Hongrie par l’URSS en 1956, a fait partie des 200 000 migrants accueillis en Europe de l’Ouest. Cette même Hongrie, a rappelé M. Mebtouche, refuse aujourd’hui d’accueillir les réfugiés alors que sa population a bénéficié d’un accueil bienveillant il y a moins de 60 ans. Les peuples ont la mémoire courte.

Laurent Pichot,
Chef d’établissement

QUATRE JOURS POUR DÉNOUER SON ÂME EN DIEU

Il est une tradition dans la famille lasallienne à ce que le Frère Visiteur Jean-Paul Aleth, son adjoint le Frère Jean-René Gentric et ses auxiliaires les Frères Joël Palud et Etienne Le Chapelain réunissent une fois par an ces hommes et femmes en responsabilité du réseau national à se retirer quelques jours durant dans une abbaye. La dernière halte spirituelle s’est déroulée du 31 janvier au 3 février 2017 dans le célèbre monastère cistercien de Cîteaux dans les Côtes d’Or.

Quatre jours à dénouer son âme en Dieu et mettre avec confiance, humilité, sa main dans la sienne pour mieux appréhender les fragilités, les angoisses, les cris de notre société actuelle. S’appuyant sur le dernier texte du Frère Supérieur Robert Schieler « Un unique appel, plusieurs voix » (décembre 2016) nous avons phosphoré sur les axes de conduite de nos écoles et offrir ainsi un environnement scolaire accueillant, réconfortant à tous les enfants et prioritairement ceux qui souffrent physiquement, psychologiquement, ceux qui sont soumis à la violence de leur pays, aux pauvres ou ceux qui évoluent dans un environnement familial instable.

En notre qualité d’adulte responsable avons-nous le crédit et la bonne posture pour mériter la confiance de celui qui crie ?

A cette question nous sommes démunis et pauvre. « Alors que devons-nous faire Seigneur ? » il peut être aisé de s’en remettre à Dieu encore faut-il être prêt à se lever dans l’instant qui suit. « Aide toi et le ciel… » Il nous faut tout d’abord restructurer nos âmes et notre cœur car nous avons le devoir premier « d’inventer une nouvelle école pour les jeunes, de plus en plus nombreux qui sont blessés ou méprisés ».

Notre fondateur Saint Jean-Baptiste de La Salle a toujours insisté pour que l’Institut fasse l’expérience d’une vie nouvelle mais pour ce faire l’adulte en responsabilité peut trouver son salut dans la lumière de l’espérance et la confiance infinie du Christ sauveur. Il nous faut être pauvre parmi les pauvres. La contemplation de Jésus passe par le regard posé sur les pauvres « le vieillard portait l’enfant mais l’enfant conduisait le vieillard ». L’éducateur porte les jeunes mais ce sont eux qui nous aident à nous convertir car ils sont un cadeau de Dieu. Nous nous devons d’assumer ce rôle prophétique, continuons à innover dans de nouvelles pédagogies, à être force de proposition dans l’accompagnement scolaire, à préparer le jeune à l’altérité à l’interculturalité et enfin continuer à se former pour prolonger l’héritage de trois siècles d’existence et répondre expressément aux besoins de notre société.

Lionel Fauthoux

Per un mar de Pau – La Salle Manresa

IMG_20170202_172511El 30 de gener, coincidint amb el Dia Escolar de la No-Violencia i la Pau, vam iniciar tota una setmana d’activitats per a la millora de la convivència i la Pau.

Per als més petits d’Infantil el treball va consistir en treballar les actituds incorrectes amb els companys que dificulten la convivència. La lletra de la cançó “El món seria més feliç si tots fóssim amics” ha estat l’eix del seu treball.

A partir de Primària, amb el lema, PER UN MAR DE PAU, hem intentat treballar les dificultats que tenen les persones que han de marxar del país on han nascut. Han contruït un vaixell i han dibuixat en el vestíbul un racó de benvinguda als refugiats.

A l’ESO hem tingut  testimonis que han estat en camps de refugiats: Sílvia Garcia, dinamitzadora de la Casa de la Pau Flors Sirera, i Mar Canet del projecte Casa Nostra Casa Vostra. Els alumnes van poder escoltar i veure com es viu en el camp de refugiats de Lesbos i d’Idomeni.

Els de Batxillerat tindran aquesta setmana una xerrada d’una refugiada de 25 anys i economista que esperem que transmeti tot el que ha hagut de viure i lluitar per arribar a Barcelona.

Al vestíbul, amb la lletra de la cançó de Benvinguts d’Il.lúria volem fer arribar un missatge d’acollida i esperança.

 

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